Ça ne s’arrange pas dans les négociations collectives entre UPM et le syndicat des travailleurs du papier pour arriver aux CCT. Les propositions de règlement pour UPM Specialty Papers, UPM Pulp, UPM Raflatac et UPM Biofuels, soit quatre des cinq usines finlandaises d'UPM ont toutes été rejetées. La grève se poursuit et continue à mettre le secteur en péril.
Pour UPM Communication Papers, la conciliation est interrompue depuis le week-end du 9 avril sans qu'aucune autre réunion n'ait été fixée dans les jours à venir.
« Nous sommes profondément déçus de la décision du syndicat et de la poursuite de la grève qui dure déjà depuis 3,5 mois. UPM a négocié avec un esprit sérieux et a fait plusieurs compromis. Nous avons également accepté les propositions de conciliation. La modernisation de l'accord issu des années 1940 serait importante à la fois pour les employés et pour l'entreprise » a commenté, décu, Jyrki Hollmén, vice-président, Marchés du travail chez UPM.
La direction syndicale a fait savoir que la grève se poursuivra jusqu'au 14 mai, si aucun accord n'est conclu avant. Actuellement, environ 2 000 salariés membres du syndicat sont en arrêt de travail. Environ 200 syndiqués travaillent dans des tâches essentielles pour la société comme l’exige une ordonnance du tribunal, a priori la maintenance et le suivi environnemental.
UPM précise encore que ses entreprises forestières UPM Plywood et UPM Timber ont signé en décembre 2021 une convention collective de trois ans avec l'Industrial Union.
