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Smag passe sous bannière chinoise

Jean Poncet

Le spécialiste de la finition finit par s’adosser à un groupe familial chinois pour sécuriser son avenir et son développement.

Quand une société familiale rencontre une autre société familiale qui fait le même métier, elles ont souvent des choses à se dire, malgré la barrière de la langue quand l’une est française et l’autre chinoise, et plus si affinité, comme on disait dans les petites annonces de rencontres du… minitel. En l’occurrence le fabricant de machines de finition (et d’impression sérigraphique) français Smag et le constructeur de machines de finition chinois Rhyguan se sont visiblement trouvé des affinités puisque les familles Rateau et Mercier qui contrôlaient Smag (à travers Sramag) ont cédé leur contrôle au groupe chinois tout en restant commandes avec Daniel Van Zelst le bras armé du groupe chinois comme président. Smag, selon son dirigeant Stéphane Rateau (en photo à Labelexpo, ci-contre), était trop grand pour ne pas vouloir se développer et trop petit pour y parvenir, d’autant qu’il avait beaucoup souffert ces deux dernières années de la crise des composants qui avait pénalisé sa production, ses livraisons et donc on l’imagine sa trésorerie. Le groupe chinois apporte des fonds, une gamme complémentaire et l’ouverture du marché asiatique. Bonne pioche ou devrait-on plutôt dire belle pêche quand on connait une des passions de Stéphane Rateau.